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Engouement pour le ski de fond : Reportage de Fannie Bussières-McNicoll

Adrienne Blattel, fondatrice de l’organisme Plein air interculturel en pleine séance de ski de fond sur le Mont-Royal.
Adrienne Blattel, fondatrice de l’organisme Plein air interculturel en pleine séance de ski de fond sur le Mont-Royal.PHOTO : Radio-Canada / Fannie Bussières-McNicoll
L'heure du monde sur ICI Première.
L'heure du mondePublié le 2 février 2021

La pratique du ski de fond est devenue, cet hiver, aussi populaire que la confection de son pain maison l'était au printemps dernier. Cet engouement hors de l'ordinaire s'accompagne d'une pénurie d'équipement dans les magasins de sport et d'un fort achalandage dans les centres de ski. Une situation qui complique la tâche des débutants souhaitant améliorer leur technique. Le reportage de Fannie Bussières McNicoll.

La pratique du ski de fond connaît un engouement particulier cet hiver.

Le ski de fond, c’est idéal en pandémie, parce qu'on peut sortir dans la nature, on peut sortir à proximité, on n’est pas obligé d’aller loin. Ce n’est pas cher : l’accès aux pistes à Montréal, c’est gratuit, explique Adrienne Blattel.

En temps normal, la fondatrice du programme Plein air interculturel donnerait des cours d'initiation. Mais en raison de la pandémie, les cours en groupe et individuels sont interdits pour le moment. Adrienne Blattel a donc eu l'idée de se lancer dans l'offre de cours de ski de fond en ligne. Et son initiative ravit les débutants qui souhaitent améliorer leur apprentissage.

Parmi eux, il y a Lucas Atassi. Quelques jours après la première séance, il est prêt à mettre quelques conseils d’Adrienne en application, au parc de la Visitation, où il loue son équipement : J’habite juste en face, et chaque hiver, je regardais les gens qui faisaient du ski de fond par la fenêtre. Ça me donnait l’envie de le faire. Le fait que les salles de gym sont maintenant fermées, il faut bouger, il faut sortir, il faut profiter. Alors je me suis dit que c'était le bon moment! 

Montréal compte 200 000 skieurs et skieuses, selon les estimations de Stéphane Mélançon, entraîneur et administrateur de l’organisme Ski de fond Montréal : un chiffre qui pourrait nettement augmenter avec les nouveaux adeptes cet hiver.