Au Québec seulement, un peu plus de 1 millier de Québécois se sont donné la mort en 2016, dont une centaine d'aînés. En cette journée mondiale de la prévention du suicide 2019, Marie-France Bélanger est allée à la rencontre d'organismes qui examinent des moyens pour prévenir le suicide chez les personnes âgées.
« Sur 24 heures, on reçoit de 50 à 60 appels par jour. Annuellement, c'est autour de 20 000. Moi, je dirais qu'il y a certainement 10 % des appels qui viennent de personnes âgées de 65 ans et plus. »
Le directeur général de Suicide Action Montréal, Luc Vallerand, croit qu’il s’agit d’une réalité sous-estimée chez les aînés, qui se classent au troisième rang des personnes les plus touchées par le suicide, derrière les 35 à 49 ans, et les 50 à 64 ans.
Suicide Action Montréal aimerait que l'on puisse agir en amont en formant ceux et celles qui travaillent auprès des personnes âgées à reconnaître les signes de détresse psychologique. De son côté, l'Association québécoise de prévention du suicide travaille à mettre sur pied un programme de formation des citoyens.