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Marier l’intelligence artificielle et la justice, un enjeu technologique et éthique

Karim Benyekhlef.
Le chercheur Karim Benyekhlef, directeur du Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal.PHOTO : Radio-Canada / La facture
Publié le 17 juin 2019

Les avocats et les juges pourraient-ils un jour être remplacés par des robots? Quel rôle l'intelligence artificielle peut-elle jouer pour servir la justice? Ce sont des questions qui sont soulevées cette semaine à Montréal, où se déroule la 17e Conférence internationale sur l'intelligence artificielle et le droit. Philippe-Antoine Saulnier s'est entretenu avec l'un des organisateurs de l'événement, Karim Benyekhlef, directeur du Laboratoire de cyberjustice et professeur de droit à l'Université de Montréal.

On est encore loin de voir un juge robotisé rendre un jugement en Cour, mais de nouveaux outils permettent entre autres de faciliter la recherche et le repérage de solutions possibles. Par exemple, un agent conversationnel pourrait bientôt aider les justiciables à évaluer leurs causes. Grâce à certaines informations, l’agent conversationnel compare la cause potentielle à d’autres arrêts de jurisprudence similaires.

« C’est un outil d’intelligence artificielle qui permet aux justiciables de juger de la qualité de l’affaire qui les préoccupe, à savoir si c’est quelque chose avec laquelle ils peuvent aller devant les tribunaux ou pas. »

— Une citation de  Karim Benyekhlef, directeur du Laboratoire de cyberjustice et professeur de droit à l'Université de Montréal

Ce genre d’outil pose des enjeux, notamment en matière d’acceptabilité sociale et d’éthique, mais permet aussi à un plus grand nombre de citoyens d’avoir accès à la justice, selon le professeur.

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