Un an après le retour du cours d'éducation à la sexualité obligatoire dans les écoles primaires et secondaires du Québec, les organismes communautaires qui offrent des ateliers peinent à répondre aux demandes croissantes du milieu scolaire. De plus en plus d'écoles les invitent à faire des présentations en classe. René Saint-Louis est allé à la rencontre de ces organismes qui doivent redoubler d'efforts.
« C’est une bonne idée parce qu’il y a une expertise dans les organismes communautaires, mais là où il y a hiatus, c’est vraiment qu’il faudrait que tout se fasse de façon concertée et que le gouvernement donne les moyens aux organismes communautaires de répondre à cette sous-traitance. »
Marie Houzeau, de l’organisme GRIS, croit qu’il s’agit d’une manière de sous-traiter l'éducation à la sexualité à des organismes communautaires un peu comme cela a été le cas pour le maintien à domicile des personnes âgées ou la lutte contre l'itinérance. Selon les organismes rencontrés, il est possible que la situation se résorbe si les enseignants reçoivent les outils et les formations nécessaires pour parler de sexualité en classe.