Les politiciens devraient se baser sur la science lorsqu'ils prennent des décisions pendant la crise de la COVID-19, selon 82 % des Canadiens qui ont répondu à une étude menée par l'Université York.
Le sondage, dont les résultats ont été publiés le 14 avril, indique aussi que la pandémie a eu des conséquences négatives sur l’emploi de 44 % des répondants.
Selon Patrick Fafard, professeur agrégé en affaires publiques et internationales à l'Université d'Ottawa, et co-auteur de l’étude, plus la pandémie durera, plus les répondants craignent de devoir en subir les effets négatifs.
Les Canadiens pensent qu’ils ont moins de chance d’être malades à cause de la COVID-19 que d’attraper la grippe saisonnière, qui est moins contagieuse. Les répondants croient cependant que plus de Canadiens seront affectés par la COVID-19. C’est un point de vue paradoxal selon Patrick Fafard.
« On accepte que c’est un danger, mais c’est pour quelqu’un d’autre. C’est encore plus difficile de convaincre l’individu que lui ou elle fait face à un risque important, donc on a du chemin à faire. »
La transparence du gouvernement dans ce contexte est donc importante, avise Patrick Fafard.
Note : 2029 répondants à travers le Canada ont participé au sondage entre le 20 mars et le 8 avril. Cliquer ici pour avoir accès à l'étude, qui a été publiée en anglais.