La camaraderie physique s'effrite en raison des demandes d'isolation sociale pour contrer la pandémie du coronavirus. C'est une situation difficile pour les personnes vivant avec une dépendance.
L’isolement peut créer dans ces conditions un stress, une anxiété qui va s'ajouter à des difficultés personnelles préexistantes
, explique Dr Bernard Le Foll, scientifique clinicien spécialisé en dépendance au Centre de toxicomanie et de santé mentale à Toronto.
Comme les rencontres des Alcooliques anonymes sont annulées en Ontario, les opportunités sont limitées pour les personnes vivant une dépendance. Il existe par contre d’autres manières de briser l’isolement selon le spécialiste.
Les personnes étant en isolement ou ayant moins la possibilité d’aller à l’extérieur acheter des substances ou de rencontrer des dealers, il est possible qu’il y ait une diminution de la consommation.
Il est encore tôt pour déterminer si la pandémie va mener à une augmentation de la consommation de drogues et d’alcool.