La langue et la communication au coeur du parcours de Qjinti Barrios van der Valk
Publié le 7 octobre 2019
Avant de devenir interprète de conférence, Qjinti Barrios van der Valk a exploré plusieurs univers : les sciences politiques, l'UNESCO en Bolivie, la direction d'un centre communautaire aux Mureaux, en France et même une brève carrière de clown.
En 2008, tous ces chemins se croisent quand la professeure agrégée au Collège Universitaire Glendon de l’Université York part pour Genève afin d'y obtenir une maîtrise en interprétation de conférence.
« Je me suis sentie capable d’assumer cette responsabilité de prendre la parole d’un autre et d’en être responsable. »
Commence ensuite sa carrière parisienne et à l'Union européenne. C'est aussi à cette époque qu'elle entreprend ses études de quechua et de linguistique.
Une initiation à l'inuktitut
A l'été 2014, elle quitte tout pour rejoindre Toronto et l'équipe de la maîtrise en interprétation de Glendon. Un choix qu'elle n'a jamais regretté. Canadienne de cœur et d'esprit, torontoise d'adoption, elle a étudié la langue des signes américaine et s'est lancée dans l'ardu apprentissage de l'inuktitut.
« C’est la langue la plus difficile que je n’ai jamais étudiée. Ça va me prendre une dizaine d’années, je crois… »
Elle espère d'ailleurs se rendre en 2021 pour 12 mois au Nunavut afin de mieux comprendre la réalité de cette langue et de ses locuteurs.