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Les chercheurs ontariens :  Nicolas Corradi et les champignons microscopiques

L'heure de pointe Toronto, ICI Première.
Audio fil du lundi 25 février 2019

Les chercheurs ontariens :  Nicolas Corradi et les champignons microscopiques

Les chercheurs ontariens :  Nicolas Corradi et les champignons microscopiques

Photo professionnelle de Nicolas Corradi
Nicolas Corradi, directeur de la recherche et professeur agrégé au Département de biologie de l'Université d'OttawaPHOTO : Université d'Ottawa
L'heure de pointe Toronto, ICI Première.
L'heure de pointe Toronto/WindsorPublié le 26 février 2019

Chaque lundi, les émissions l'Heure de pointe et Ça parle au Nord proposent une entrevue avec un chercheur universitaire, question de discuter de leurs travaux de recherche qu'ils font souvent dans l'ombre.

Nicolas Corradi est directeur de la recherche et professeur agrégé au Département de biologie de l’Université d’Ottawa.

Ces études portent notamment sur le génome des champignons microscopiques. Il est un spécialiste des champignons mycorhiziens arbusculaires.

Ces derniers s’associent avec les racines des plantes et aident la plante à capter des nutriments du sol.

« Ces champignons sont très importants d’un point de vue écologique. Ils aident les plantes à assimiler beaucoup plus les nutriments du sol. En général, les écosystèmes sont beaucoup plus diversifiés quand ces champignons sont présents dans le sol. »

— Une citation de  Nicolas Corradi, directeur de la recherche et professeur agrégé au Département de biologie de l’Université d’Ottawa

Ces organismes possèdent des milliers, voire des millions de noyaux dans une cellule. Leur génétique est bien complexe.

En étudiant ces champignons, M. Corradi a découvert que tous les noyaux qu’ils contiennent sont identiques. En fait, deux types de souches existent, celles qui ont les mêmes noyaux et celles qui en ont deux, issues de la reproduction sexuée.

Ça indique la présence d’une certaine sexualité chez ces champignons. Ça nous indique qu’on a la possibilité, en théorie, de créer des nouvelles souches de ces organismes en laboratoire, explique-t-il.