Il pourrait être plus difficile de se procurer un sapin de Noël naturel cette année. Les producteurs de sapins des provinces maritimes estiment que leur industrie est dangereusement fragilisée, et ce, à six mois du temps des fêtes.
Le coupable? Ce serait le gel, selon Laurie Allain, propriétaire du Jardin du père Noël à Sainte-Marie-de-Kent au Nouveau-Brunswick.
Près de 95 % de sa production ne pourra pas être vendu pour Noël prochain, car les jeunes pousses n’ont pas survécu aux gels tardifs du printemps.
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Lorsqu’elles gèlent elles sèchent, puis elles meurent
, explique Laurie Allain.
Le Jardin du père Noël c’était mon projet de retraite
, déplore l’homme qui possède une sapinière depuis 32 ans.
« Ça me prend 12 ans pour faire pousser un arbre, donc c’est assez décourageant. »
Heureusement, toutes les poussent n’étaient pas encore sorties lors des périodes de gel. Une partie de sa production est donc épargnée.
Monsieur Allain espère que la situation ne se reproduise pas l'an prochain : Il est arrivé quelque chose de similaire une fois il y a environ une douzaine d’années, donc c’est assez rare
.
Les producteurs de sapins de la Nouvelle-Écosse sont également touchés par les effets du gel tardif cette année.
D'après un reportage d'Anthony Azard