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Ce que les mousses peuvent nous révéler sur la pollution

Des pruches du Canada dans une forêt.
La chercheuse Mia Courville-Todorov a analysé des mousses présentes dans la forêt du Nouveau-Brunswick. [archives]PHOTO : Gracieuseté : Christianne Hagerman
L'heure de pointe Acadie, ICI Première.
L'heure de pointe - AcadiePublié le 31 mars 2023

L'étudiante de maîtrise au département de biologie à l'Université de Moncton, Mia Courville-Todorov a remporté la première place au concours Ma thèse en 180 secondes, dans la catégorie maîtrise. La chercheuse s'intéresse aux polluants atmosphériques qui peuvent se retrouver dans les mousses de la forêt acadienne.

Les mousses, elles ont plusieurs caractéristiques qui les rendent très intéressantes en tant qu’espèces bio-indicatrices de la pollution atmosphérique [...] parce qu’en fait elles n’ont pas de vraies racines. Elles obtiennent complètement toute leur eau, leur nutriment par la pluie. Par toutes les dépositions atmosphériques: la pluie, la neige et les dépôts secs.

Dans le cadre du concours Ma thèse en 180 secondes, Mia Courville-Todorov a comparé ses données et celles de ICP vegetation.

« Au Nouveau-Brunswick, notre air n’est quand même pas si pire que ça. En général, on a une moins grande déposition d’éléments métalliques qu’en Europe. »

— Une citation de  Mia Courville-Todorov, étudiante de maîtrise

Au Nouveau-Brunswick, la chercheuse a remarqué une plus grande présence de polluants dans les mousses du nord du Nouveau-Brunswick. Au nord-est de la province où il y a quand même beaucoup d’industries. Il y a une longue histoire d’exploitations, des centrales thermiques, des usines de chlore-alcali, explique Mia Courville-Todorov.