La tendance est au déconfinement en Atlantique, au ravissement de plusieurs. Toutefois, après plus d'un an de mesures sanitaires, ce retour à la normalité peut se trouver angoissant pour certains. L'heure de pointe Acadie a questionné la Dre Geneviève Beaulieu-Pelletier, psychologue et professeure associée à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), à ce sujet.
Il est bien normal de ressentir de l’anxiété ou de la peur, tout comme de la fébrilité et de l’excitation, face aux frontières qui ouvrent et les interactions sociales grandissantes. Les réactions peuvent varier selon, entre autres, la manière dont chacun a vécu la dernière année en pandémie.
« Il faut être très attentif collectivement; ce n’est pas parce qu’il y a déconfinement que tout le monde va se sentir bien, que ça va aller de soi pour tout le monde. »
Concrètement, c’est une bonne idée de s’écouter et de connaître ses propres limites de socialisation. Le dire aux autres avant même se rendre à l’activité, ça va éviter beaucoup de malaises, beaucoup d’inconfort et possiblement [créer] moins de conflits aussi.
Dre Geneviève Beaulieu-Pelletier explique qu’il nous faudra reconstruire nos associations de ce qui est considéré comme dangereux et non, afin de créer peu à peu de nouvelles images ou représentations à ces activités pour nous apaiser.
Pour replonger dans le monde social comme on le connaissait avant, la Dre Beaulieu-Pelletier recommande de consulter la situation dans d’autres pays qui ont déjà procédé à un déconfinement afin de nous donner une certaine confiance pour les semaines à venir.
Avec les informations d’Amélie Gosselin