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Des déchets alimentaires déposés sur une table.
À l'échelle mondiale, c'est plus de 900 millions de tonnes de nourriture qui sont gaspillées annuellement.PHOTO : getty images/istockphoto / Mukhina1
Publié le 8 juin 2021

Chaque Canadien jette 175 lb de nourriture aux poubelles par année, selon une étude de l'Organisation des Nations Unies (ONU) menée en mars 2021. L'organisme Imaginons la Péninsule acadienne autrement estime que 47% du gaspillage alimentaire a lieu à la maison. La directrice générale de l'organisme, Lucille Doiron, partage quelques trucs et astuces pour réduire nos déchets alimentaires.

À mon avis et selon ce qu’on voit comme consommation, c’est souvent les pays les plus riches qui vont jeter des choses à la poubelle. Je pense qu’on est un peu dissocié de, oui, notre planification et on ne fait pas nécessairement le lien aussi que c’est une grosse perte de notre argent qui va aussi à la poubelle, précise Lucille Doiron au sujet du gaspillage alimentaire.

Lucille Doiron.

Lucille Doiron, directrice générale de Imaginons la Péninsule acadienne autrement.

Gracieuseté/ Lucille Doiron

Selon elle, la culture de la perfection vient aussi jouer un rôle sur le gaspillage. Une petite coche sur une tomate ou un bout mou sur un concombre justifient souvent une fin à la poubelle alors que l’aliment est encore bon à consommer.

La préparation avant d’aller à l’épicerie

Lucille Doiron suggère de faire un inventaire des aliments déjà dans le frigo avant de sortir faire l’épicerie et de les prévoir dans les menus de la semaine. Quand on va être à l’épicerie, on va acheter des choses plus consciencieusement, on va moins acheter des choses qu’on n’a pas nécessairement besoin ou qui vont vraiment respecter notre semaine type que ce serait fait dans notre petite planification.

« Ça n’a pas besoin d’être compliqué, mais juste de garder en tête de ne pas laisser de vieux restants prendre le fond du frigo. Plutôt leur faire une place de choix à l’avant du frigo pour les inclure dans notre rotation hebdomadaire. »

— Une citation de  Lucille Doiron, directrice générale, Imaginons la Péninsule acadienne autrement

Faire les bons choix

Il faut éviter, quand on est à l’épicerie, les deux pour un qui peuvent être tentant financièrement, mais qu'on n'aurait pas nécessairement besoin par exemple.

Au moment de choisir ses légumes et ses fruits, pourquoi ne pas donner la chance aux aliments imparfaits? Une pomme d’une forme anormale ou ayant un petit défaut est aussi bonne que la belle pomme ronde parfaite.

Un présentoir de fruits avec des poires et des pommes grenades.

La culture de la perfection dans les fruits et légumes contribue au gaspillage alimentaire.

Radio-Canada

La clé: la conservation

Selon Lucille Doiron, bien emballer les restants et les aliments dans nos frigos, c’est quelque chose d’essentiel.

Elle conseille d’utiliser des contenants transparents de sorte à bien voir ce qui est à l’intérieur et d’inscrire la date de préparation des restants. Ça peut aussi nous aider à nous rappeler du moment où on doit le manger, affirme-t-elle.

Dans la cuisine, bien utiliser les restants

Au moment de préparer les repas, il est possible d’utiliser les parties des aliments qui autrement se retrouveraient à la poubelle. Par exemple, les pelures de légumes, telles que celles des carottes ou des céleris, peuvent être utilisées pour faire des bouillons. Même chose pour la carcasse de poulet.

Des pelures de différents légumes sont déposées sur une table en bois.

Avec les restants et les pelures de légumes, il est possible de faire un bouillon.

iStock

Il est aussi possible de faire le compostage de ces restants. Ça va réduire une grosse quantité en n’enfouissant pas ces résidus-là dans les sites d’enfouissements. Ce qui va aussi favoriser à réduire les émissions de méthane, explique Lucille Doiron.

« C’est vraiment le dernier recours, on dirait vraiment que c’est la planification des repas qui est la première étape et au dernier recours, on va aller au compostage. »

— Une citation de  Lucille Doiron, directrice générale, Imaginons la Péninsule acadienne autrement

Et si vous avez des poules, elles raffoleront des restants.

Avec les informations d’Amélie Gosselin

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