La Manitoba Law Reform Commission a publié cette semaine un rapport concernant les dons d'organes et de tissus humains. Les recherches révèlent de quelles façons la province pourrait opter pour un consentement présumé et les bénéfices qui y sont reliés.
En réaction à ce rapport, le médecin de l'équipe Transplant Manitoba, le Dr Faisal Siddiqui rappelle que la décision finale d'offrir ou non un consentement présumé revient au gouvernement.
En même temps, il constate que le consentement présumé instauré dans les autres juridictions, comme l'Espagne, permet d’augmenter le nombre de donneurs.
Au Manitoba, les gens doivent consentir explicitement pour un don d'organes ou de tissus, en prévision de leur décès.
Malgré ce consentement, la famille a le dernier mot.
« Quand la famille connaît le voeu du patient, normalement, elle respecte ce voeu. Les cas sont rares où la famille change le consentement de la personne », précise le Dr Faisal Siddiqui.
Selon M. Siddiqui, au total, au Manitoba, près de 60 000 personnes se sont inscrites sur le site Internet Sign up For Life, depuis sa création il y a 10 ans. L’inscription permet d’offrir un consentement explicite pour les dons d’organes.