On écrit, on récite, on compose, on peint en français chaque jour au Canada. Pourtant, plusieurs personnes s'inquiètent de la vitalité de la culture dans les communautés minoritaires.
L'ère numérique a bousculé l'univers de la création et de la diffusion francophone. Plusieurs auditoires se sentent attirés par les contenus anglophones et il n'est pas toujours facile comme artiste francophone de percer.
Dans ce contexte, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) croit important de continuer à développer un réseau solide d'organismes communautaires pour appuyer les artistes dans leur création. D'ailleurs, en 2014, elle s'alliait à l'Université Laurentienne pour mener une étude intitulée Pôles culturels de la francophonie canadienne ce qui a permis de lancer des discussions et réflexions sur les facteurs qui contribuent à la vitalité de l'art en milieu minoritaire.
« Il ne faut pas avoir peur de la culture anglophone ou américaine. »
Pour Jim Corcoran, l'important est de créer des ponts avec tous les auditoires. Il ne croit pas à l'imposition de répertoire de musique francophone dans les écoles, mais plutôt à une écoute de produit de qualité.
Pour souligner le 40e anniversaire de la FCCF, L'actuel a organisé une table ronde pour sur le sujet.