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Des jeunes pousses de plantes dans le sol.
L'ethnobotanique doit se faire dans le respect et avec les Premières Nations, souligne Alain Cuerrier.PHOTO : getty images/istockphoto / amenic181
Publié le 22 mai 2022

Le professeur associé au Département de sciences biologiques de l'Université de Montréal Alain Cuerrier définit l'ethnobotanique comme « la rencontre des plantes et des êtres humains ». Cette science vise entre autres à donner des noms aux plantes, que ce soit dans une langue autochtone ou européenne. C'est une recherche qui se fait « avec les communautés locales, parfois éloignées ». Le professeur souligne que cela aide à comprendre les usages des plantes.

L’usage des plantes est ancré dans les traditions des Premières Nations, qui s'en servent notamment à des fins médicinales. L'ethnobotaniste souligne également le travail qui est fait grâce à l'ethnobotanique pour reconnaître les sites ancestraux autochtones et ainsi mieux les protéger.

« Au cours des décennies, cette discipline s’est ouverte sur des questions légales pour aider les communautés à ce qu’on reconnaisse leurs territoires. »

— Une citation de  Alain Cuerrier
On voit M. Cuerrier, de face, qui sourit à la caméra.

Alain Cuerrier, ethnobotaniste à l'Institut de recherche en biologie végétale

Laurie Chabot, UQAT


Le nom de nombreuses plantes a souvent une origine autochtone, par exemple la patate, comme le souligne l’animatrice Melissa Mollen-Dupuis.

Alain Cuerrier parle aussi des plantes médicinales et de la relation qu’ont les aînés avec celles-ci et de la façon dont il a abordé notamment cette question avec les Naskapis, établis au Québec et au Labrador.

Le professeur explique d’où provient le savoir des plantes, qui trouve souvent son origine chez les Premières Nations, et comment il est possible d’inclure les communautés autochtones dans les publications scientifiques.