La musique peut aider dans le ralentissement des effets de la maladie d'Alzheimer. Kylie Klym, propriétaire de la clinique de musicothérapie Kadence, pratique le métier depuis plus de 10 ans dans le Grand Sudbury. Elle travaille beaucoup avec la population gériatrique avec des problèmes neurologiques. Selon Kylie Klym, des séances de musicothérapie auraient des effets bénéfiques sur le plan de la confiance en soi, du bien-être et dans l'évocation des souvenirs.
La musique agit à différents niveaux et active plusieurs parties du cerveau, dont l'hippocampe.
Elle explique que sa musique doit être personnalisée, dans le but d’évoquer des souvenirs profonds chez le patient. Par exemple, si le client a écouté la musique de Céline Dion dans son enfance, cette musique sera plus efficace pour améliorer la mémoire, mais aussi pour insuffler un regain de confiance et de bien-être chez la personne. En général, les préférences musicales se forment au début de la vingtaine. Il faut aussi considérer les racines culturelles du client.
En jouant sa musique, Mme Klim espère obtenir la participation musicale du client, mais aussi que quelques anecdotes en ressortent.
« C’est vraiment important d’encourager la participation, donc je facilite la session en jouant, et j’offre des instruments aux patients, comme des tambourins, et des maracas. »
La musicothérapeute doit effectuer des séances de consultation avant de pouvoir animer des sessions musicales avec ses clients.
Une approche recommandée
La musicothérapie devient très efficace dans le ralentissement de la progression de la maladie d’Alzheimer, si cette pratique est jumelée avec d’autres formes de traitements holistiques, selon Stéphanie Leclair, directrice générale de la société d’Alzheimer Sudbury, Manitoulin, North Bay et districts.
Elle explique que la musique a des propriétés au niveau sensoriel, et qui peut ramener la personne telle que la connaissent ses proches.