Dans cette nouvelle chronique intitulée Francophonie plurielle, Jonction 11-17 vous présente des conversations intimistes et authentiques entre des personnes d'origines diverses, sans animateur, à cœur ouvert. Gouled Hassan, coordonnateur de projets au Contact interculturel francophone de Sudbury et Moustapha Soumahoro échangent en entrevue sur ce que leur choix d'immigration ouvre comme perspective d'avenir pour leurs enfants.
Après une discussion enjouée sur leur arrivée au Canada et leur intégration dans ce qui deviendra leur communauté nord-ontarienne, Gouled Hassan, coordonnateur de projets au Contact interculturel francophone de Sudbury et Moustapha Soumahoro, professeur émérite de l’Université Laurentienne, abordent aujourd’hui les espoirs qu’ils fondent sur l’avenir de leurs enfants.
« Le Canada leur donne toutes les opportunités, Sudbury leur donne toutes les opportunités. Personnellement, je n’ai pas d’inquiétude par rapport à l’avenir de mes enfants, à comment ils vont s’intégrer. Je pense que leur capacité d’intégration est encore plus élevée que nous, les parents immigrants. »
Et M. Hassan de renchérir :
« L’avenir pour nos enfants, l’avenir du futur de la francophonie et de nos enfants, moi la façon dont je le vois est un avenir prometteur, un avenir où ils auront beaucoup d’opportunités de réussir. Ils vont devoir se battre en tant que francophones et en tant que membres de la minorité. On est toujours voué à se battre donc ils vont devoir se battre pour se créer leur espace, mais c’est un avenir prometteur. »
Respectivement d’origine djiboutienne et ivoirienne, Moustapha Hassan et Gouled Soumahoro partagent en dernière partie d’entrevue leurs trucs et astuces afin de se procurer les ingrédients nécessaires pour leurs plats aux saveurs africaines.