•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Début du contenu

Errer dans l’énergie noire entre l’art et la science

Jonction 11-17, ICI Première.
Rattrapage du mardi 6 avril 2021

Errer dans l’énergie noire entre l’art et la science

Une exposition artistique inspirée par une visite au coeur du SNOLAB

Toiles au sol sur lesquelles on voit des traces de frottage de terre.
Frottage sur toile de l’artiste française Nadia Lichtig. Cette œuvre d’art est mise de l’avant par des jeux lumineux et sonores dans le cadre de l’exposition Drift: Art and Dark Matter. PHOTO : Tim Forbes
Jonction 11-17, ICI Première.
Jonction 11-17Publié le 6 avril 2021

L'Observatoire de neutrinos de Sudbury, SNOLAB et l'Institut Arthur B McDonald de l'Université Queen's ont ouvert les portes du monde scientifique de l'énergie noire à quatre artistes internationaux : Nadia Lichtig, Josèfa Ntjam, Anne Riley et Jol Thoms.

Drift: Art and Dark Matter est en vitrine jusqu’au 30 mai au Centre d'art Agnes Etherington situé au cœur du campus de l'Université Queen's à Kingston. Alors que l'Ontario est en confinement complet jusqu'à la fin du mois d'avril, le public ne peut pas visiter l'exposition présentement.

L’installation artistique voyagera ensuite dans différentes villes canadiennes dont Toronto et Ottawa avant de faire un arrêt dans le nord de l’Ontario à la Galerie d’art de Sudbury.

L’artiste française, Nadia Lichtig, se souvient très bien du début de la résidence artistique. À l’automne 2019, elle a pu descendre dans le laboratoire souterrain le plus profond d’Amérique du Nord et rencontrer le lauréat du prix Nobel de physique, Art McDonald.

Portrait de Nadia souriante.

Nadia Lichtig enseigne aussi les beaux arts à Montpellier dans le sud de la France.

Gracieuseté

Les quatre artistes devaient revenir au Canada en 2020, mais la résidence s’est plutôt prolongée en visioconférence. En plus des œuvres multi-sensorielles, l’exposition devait inclure une performance. Nadia Lichtig espère bien pouvoir présenter ce volet performatif d’ici la fin de la tournée pancanadienne de l’exposition qui doit se terminer en 2023.

Sa création juxtapose des jeux de lumière, une ambiance sonore et des toiles de frottage disposées au sol. En raison de la pandémie, elle explique que même l’assemblage de l’exposition s’est fait de façon virtuelle. Elle a eu la chance de monter son exposition dans un espace théâtral en Allemagne avant de l'envoyer à Kingston.