L'intersectionnalité et la solidarité au cœur du congrès virtuel de Black Lives Matter Sudbury
Publié le 26 février 2021
L'organisme Black Lives Matter Sudbury donnera la parole aux personnes marginalisées du nord de l'Ontario lors de 8 tables rondes au cours de la fin de semaine.
Les événements en ligne sont gratuits et se termineront par une période de questions de la part du public.
Le caractère intersectionnel du congrès s’est imposé de lui-même, explique la co-présidente de Black Lives Matter Sudbury Ra’anaa Brown. Elle rappelle qu’à l’origine le mouvement Black Lives Matter a été fondé par trois femmes noires dont deux s’identifient comme queer. Sur la scène locale, elle raconte que des groupes alliés comme les autochtones, les francophones et la communauté LGBTQ2+ ont été solidaires de Black Lives Matter Sudbury dès la création du groupe. Dans notre organisation, on pense qu’on est pas libre jusqu’à temps que tout le monde soit libre
, indique-t-elle. Ainsi, c'était important pour Black Lives Matter de partager la plateforme du congrès virtuel avec d'autres minorités.
C’est la murale de Sonia Eykior-Katimi au centre-ville de Sudbury qui a inspiré le thème Je reste ici baby. Ra’anaa Brown indique que c’est devenu la devise du groupe local.
« Premièrement, on veut dire, nous sommes ici. Deuxièmement, on veut dire, on va rester ici parce que Sudbury est notre maison, le Nord est notre maison. »
La discussion portant sur le définancement de la police est celui qui semble attirer le plus d’intérêt en amont sur la page Facebook de l’évènement. Ra’anaa Brown explique c’est une idée qui circule beaucoup, mais peu de gens comprennent comment c’est concrètement possible.
Site web de l'événement Je reste ici, baby!