Le 16 mars, le médecin hygiéniste en chef de l'Ontario, David Williams, demandait à tous les bars de la province de fermer leurs portes et aux restaurants d'arrêter le service aux tables. Les temps sont difficiles pour les employés de bars, restaurants et cafés.
Pour Kim Dumas-Bélanger, barmaid et barista à Toronto, le choc a été brutal. On ne s’attendait pas à ce que tout doive fermer si vite et on s’attendait à rester ouvert encore quelques semaines
, dit-elle.
À quelques jours du 1er avril, moment auquel elle devra payer son loyer, la Torontoise s’inquiète de sa situation financière pour les semaines à venir.
« On s’entend que les prestations gouvernementales ne vont pas arriver demain matin. Donc déjà les loyers c’est compliqué et [en plus] on ne peut pas aller à tous les jours dans Kensington Market s’acheter des légumes. »
Kim Dumas-Bélanger souhaite plus que tout de retrouver son emploi et un retour à la normale, bien qu’elle pense que la société aura un visage différent à la fin de cette crise.