Maxime Lizotte, 22 ans, est l'un de ces jeunes autochtones qui veulent se réapproprier leur identité. Reconnu par la Première Nation malécite de Viger, il n'a pris connaissance de ses racines que tout récemment.
Un reportage de Jérôme Lévesque-Boucher
Le talent en cuisine de Maxime Lizotte est de plus en plus reconnu, à tel point que le jeune homme s'envolera bientôt pour la Belgique pour faire connaître les saveurs d'une tradition malécite qui est passée bien près de disparaître.
Pour lui, l'avenir semble prometteur. Passionné par son métier, il a même installé sa propre chambre de fermentation dans son appartement du quartier Limoilou, à Québec.
Maxime n'écarte pas l'idée d'un retour sur les terres ancestrales du Bas-Saint-Laurent un jour. Toutefois, pour l'instant, il préfère le bouillonnement de la scène gastronomique de la capitale.Dans une éventualité où je serais à mon compte, peut-être. On est plus près des clients dans un milieu comme celui-là. Les prix des maisons sont alléchants, en plus! Mais pour l'instant, la scène québécoise est superbe.
Cela dit, demeurer à Québec ne lui enlève aucunement son identité. Portrait d'un jeune Malécite qui ne manque pas d'ambition.