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Alexandre Taillefer n'exclut pas de se lancer dans la course à la chefferie du PLQ

Plan rapproché d'Alexandre Taillefer.
L’homme d’affaires attribue la débandade du parti auprès des francophones à l’évaporation d’un certain nationalisme ou patriotisme québécois au sein de la formation politique.PHOTO : Radio-Canada / Martin Thibault
Publié le 12 octobre 2018

Alexandre Taillefer, président de la dernière campagne électorale du Parti libéral du Québec (PLQ), ne dément pas être intéressé par la direction du parti, et annonce même son intention de vendre Voir et L'actualité s'il venait à se lancer dans la course.

Toutefois, Alexandre Taillefer ne souhaite pas que la course à la chefferie se déclenche trop tôt.

« Je pense qu’on a besoin de faire un travail de fond au Parti libéral, et si une course se lance dans trois ou six mois, je pense que ça sera une erreur, parce qu’on n’aura pas réussi à reconnecter avec notre base, à écouter nos militants, et dans ces circonstances-là, une course à la chefferie ne m’intéressera pas », affirme-t-il.

Selon lui, le parti a besoin d’au moins deux ans pour travailler à la refonte de ses fondamentaux, et surtout comprendre le désamour des francophones pour le PLQ aux dernières élections.

« C’est inquiétant qu'on n'ait pas eu un appui suffisamment important des francophones, il y a une déconnexion assez sévère. »

— Une citation de  Alexandre Taillefer

Bilan de la campagne

Alexandre Taillefer attribue la défaite du Parti libéral aux élections à trois principaux facteurs : la corruption, l'austérité et l'usure du pouvoir.

« D'abord, la corruption qui a nui à la franchise libérale a continué à faire mal à M. Couillard. Deuxièment, l'austérité est un élément qui a aussi fait très mal. Et finalement, il reste que l'usure était là, les gens voulaient du changement », explique-t-il.