Des Français soulèvent quelques doutes quant à l'intégrité de la juge canadienne en danse aux Jeux olympiques de Pyeongchang, où les Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir ont remporté l'or. Alain Goldberg, analyste de patinage artistique, juge que les résultats sont honnêtes.
« La lutte [entre le couple de Canadiens et le couple de Français] a été faite avec deux programmes et deux concepts très différents. Ça a été gagné de façon honnête et correcte. La compétition a été très bien jugée, même si l’écart est très ténu. »
Les Français relèvent que la juge canadienne, qui est également présidente de la Fédération canadienne de patinage artistique, n’a donné aucune note parfaite au couple français, composé de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron. Ceux-ci ont remporté la médaille d’argent, à 0,79 point des Canadiens.
« Ce sont deux grands couples de patineurs qui ont été couronnés et qui sont sur le podium olympique », poursuit Alain Goldberg.
Système de notation
Alain Goldberg rappelle que le système de notation en patinage artistique fonctionne d’une manière bien précise. La plus haute et la plus basse note sont retirées. De plus, les résultats donnés par un juge, tiré au sort par ordinateur, sont également retirés du calcul.
« Le juge met une note, mais il ne sait pas qu’elle ne compte pas. Si la juge canadienne avait poussé sa note, elle aurait été éliminée. Si elle avait mis une note trop basse, elle aurait aussi été enlevée. C’est l’ensemble du jury et la moyenne du jury qui font le résultat. »
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