Les membres de Québec solidaire (QS) souhaitent abolir le financement des écoles privées afin d'éliminer la concurrence, qualifiée de déloyale, avec les écoles publiques. Cette mesure permettrait de réinvestir 100 millions de dollars par année dans le réseau public, selon Gabriel Nadeau-Dubois, député de Québec solidaire dans la circonscription de Gouin.
« Le système actuel ne fonctionne plus. On ne peut plus se permettre d’investir chaque année presque un demi-milliard de dollars de l'argent public dans un réseau d’éducation parallèle, fréquenté par une minorité d’enfants. Ce système crée deux catégories d’élèves et ça ne fonctionne plus. Il suffit d’aller dans une école à Montréal pour le constater. »
Québec solidaire croit que le réseau d’éducation privé doit être financé par des deniers privés.
« Les impôts doivent être investis dans les écoles publiques. Des gens de partout au Québec paient des impôts pour financer des écoles privées, alors que 75 % de ces écoles se trouvent dans les régions de Montréal, de Québec et de la Montérégie. Les gens paient pour des écoles privées auxquelles ils n’ont pas accès », poursuit Gabriel Nadeau-Dubois.
Un plan de quatre ans
Québec solidaire indique avoir un plan concret de quatre ans pour assurer une transition afin « qu’aucun enfant ni aucun membre du personnel ne soit laissé derrière », enchaîne Gabriel Nadeau-Dubois.
Ce dernier mentionne qu’environ la moitié des élèves du privé migreraient vers le réseau public. « Les écoles privées seraient invitées à joindre le réseau public », explique M. Nadeau-Dubois.
Sur le même sujet :