L'insatisfaction corporelle est une réalité qui touche de plus en plus de femmes, d'hommes et d'enfants. Selon la psychologue Stéphanie Léonard, l'insatisfaction corporelle est directement liée à des troubles alimentaires, mais aussi à l'anxiété. C'est pourquoi elle propose une méthode de prévention qui permet de mieux vivre avec son corps et son apparence.
« Ma perception professionnelle est qu’[avant], on commençait à intervenir quand le dommage était fait. L’insatisfaction corporelle est un facteur de vulnérabilité. Elle affecte l’estime de soi et on sait maintenant que l’apparence et la silhouette sont les principales cibles d’intimidation chez les adolescents », indique la psychologue qui lance la plateforme en ligne Bien avec mon corps (Nouvelle fenêtre).
La Dre Léonard affirme qu'un adolescent sur deux est insatisfait de son apparence physique. Chez les adultes, on parle de 90 % des femmes et de 70 % des hommes qui n’aiment pas leur corps.
Le site Bien avec mon corps s’adresse aux jeunes et à leur entourage en tentant de démystifier la perception que l’on a du poids et de l’état de santé des gens. La Dre Léonard rappelle que ce n’est pas parce qu’on est gros qu'on n'est pas en santé.
« Il faut revenir aux habitudes saines de vos enfants. Si votre enfant a un rapport sain à son alimentation, s’il ne se restreint pas ou ne s'empiffre pas et qu’il fait un minimum d’activité physique, il aura le poids qu’il doit avoir. »
Stéphanie Léonard ajoute que le poids et la silhouette sont grandement déterminés par la génétique et qu’il est important de parler de diversité corporelle avec ses enfants.