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Que savons-nous du vol MH370 cinq ans après sa disparition?

Gravel le matin, ICI Première.
Audio fil du jeudi 7 mars 2019

Que savons-nous du vol MH370 cinq ans après sa disparition?

5 ans après la disparition du vol MH370, le point sur les crashs avec M. Polacco

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines est disparu depuis plus d’une semaine et reste introuvable. La piste du détournement est de plus en plus évoquée. 

Claude en parle avec Stéphane Berthomet, ex-policier et spécialiste de la lutte 

antiterroriste.
Malaysia Airlines: les recherches se poursuiventPHOTO : .
Gravel le matin, ICI Première.
Gravel le matinPublié le 7 mars 2019

Voilà cinq ans cette semaine que le vol MH370 de la Malaysia Airlines s'est mystérieusement volatilisé entre Kuala Lumpur et Pékin. Selon le spécialiste de l'aéronautique Michel Polacco, on peut maintenant avancer que le vol a été détourné... mais c'est à peu près tout ce que l'on sait.

« Est-ce qu’il a été détourné pour des raisons terroristes, criminelles ou pathologiques par des gens qui voulaient se suicider? Est-ce que c’était des membres de l’équipage ou des passagers qui se sont introduits dans le poste de pilotage? On ne le sait pas ».

Le 8 mars 2014, environ 40 minutes après le décollage de Kuala Lumpur, les contacts avec le Boeing-777 ont été perdus, juste avant que l'avion passe dans l’espace aérien vietnamien.

Selon M. Polacco, les spécialistes ont mis plusieurs semaines à retracer le MH370. Durant les sept heures qui ont suivi la perte de communication, l’avion a continué à voler, déviant de sa route en prenant cap vers le sud, par l’océan Indien, vers l’Australie.

« Après un certain nombre d’analyses, on est arrivés à la conclusion que les équipements de l’avion fonctionnaient bien et que les communications de l’avion avaient été coupées volontairement, donc on peut dire sans risque de se tromper que cet avion a été détourné. »

Michel Polacco indique que hormis quelques pièces retrouvées à proximité de l'Île de la Réunion en 2015, aucun acteur n’a la volonté de lancer des recherches plus approfondies dans l’océan Indien. Ces recherches seraient extrêmement coûteuses en raison de la superficie à couvrir, précise-t-il.