Les chansons officielles des Jeux olympiques à travers le temps
Publié le 9 février 2018
Les chansons officielles des Jeux olympiques retiennent toujours l'attention. À l'occasion de l'ouverture des Jeux olympiques de Peyongchang, Katerine Verebely, chroniqueuse culturelle à Gravel le matin, a ressorti quelques-unes de ces pièces marquantes.
Atlanta, 1996
La chanteuse québécoise Céline Dion s’est démarquée en interprétant la chanson The Power of the Dream, écrite par David Foster.
« Dans la catégorie des chansons qui te donnent le goût de te dépasser, je trouve qu’elle se qualifie très bien! », dit Katerine Verebely.
Elle souligne également le fait que la notoriété de Céline Dion a convaincu les Américains de laisser chanter une Canadienne à leurs Jeux.
Calgary, 1988
David Foster a aussi composé Winter Games, la chanson des Jeux olympiques de Calgary.
« C’est à l’âge où j’apprenais le piano, et tous les mauvais pianistes amateurs de musique pop essayaient de la jouer. Si vous allez sur Internet, il y a des dizaines et des dizaines de tutoriels sur YouTube pour apprendre à la jouer. C’est représentatif de l’époque », raconte Hugo Lavoie, chroniqueur urbain à Gravel le matin.
Montréal, 1976
La chanson Bienvenue à Montréal, interprétée par René Simard, a été boycottée par plusieurs stations de radio, notamment parce qu’elle était considérée comme trop générique.
Un concours a alors été organisé par Stéphane Venne. Et c’est la chanson Je t’aime, interprétée par Estelle Ste-Croix, qui est devenue la chanson des Jeux olympiques de Montréal.
Vancouver, 2010
I Believe, J’imagine, une pièce bilingue chantée par Annie Villeneuve et Nikki Yanofsky, était la chanson officielle des Jeux olympiques de Vancouver. Elle est rapidement devenue un succès radiophonique, nous rappelle Katerine Verebely.
Barcelone, 1992
En 1992, Freddie Mercury devait chanter la chanson Barcelona, mais il est mort peu de temps avant. « Il l’avait déjà enregistrée avec la chanteuse d’opéra Montserrat Caballé. Elle n’a pas été chantée en direct aux Jeux, mais la prestation a été projetée sur grand écran », raconte Katerine Verebely.