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Des anglicismes qui déplaisent à certains linguistes de l'OQLF

Gravel le matin, ICI Première.
Audio fil du lundi 18 septembre 2017

Des anglicismes qui déplaisent à certains linguistes de l'OQLF

Revue des médias avec Karima Brikh : Anglicismes acceptés par l'OQLF

Dans la politique de l’emprunt linguistique qu’elle a adoptée le 14 septembre dernier, l’OQLF ne condamne plus systématiquement l’usage des anglicismes.
Dans la politique de l’emprunt linguistique qu’elle a adoptée le 14 septembre dernier, l’OQLF ne condamne plus systématiquement l’usage des anglicismes.PHOTO : iStock
Gravel le matin, ICI Première.
Gravel le matinPublié le 18 septembre 2017

Êtes-vous du genre à manger un sandwich au fromage fondant, à cuisiner avec de la levure chimique et à revêtir des collants sans pied? Ou préférez-vous plutôt dévorer un grilled-cheese, utiliser de la poudre à pâte et porter des leggings? Peu importe votre réponse, l'Office québécois de la langue française (OQLF) permet maintenant les deux formes avec l'adoption d'une nouvelle politique qui ne plaît pas à tous.

Dans la politique de l’emprunt linguistique qu’elle a adoptée le 14 septembre dernier, l’OQLF ne condamne plus systématiquement l’usage des anglicismes. L’organisation permet dorénavant les emprunts, en suivant des critères linguistiques et sociolinguistiques.

Si avant, on devait dire que l’on mangeait au buffet à salades, on peut dorénavant se sustenter au bar à salades. Même chose lorsqu’on cuisine : les linguistes permettent maintenant l’utilisation de la poudre à pâte (au lieu de la levure chimique). Au tennis, on pourra parler d’un smash, plutôt que de faire référence à un coup d’écrasement.

Or, cette nouvelle politique plus permissive ne plaît pas à certains employés de l’OQLF.

« Certains disent que l’Office québécois de la langue française change sa vocation en adoptant cette posture descriptive plutôt que normative. Le rôle de l’OQLF, pour plusieurs, est d’orienter, de dire sur quoi il faut tendre, et non d’accepter ou de dire que tel ou tel mot est légitime. »

— Une citation de  Karima Brikh, chroniqueuse à la revue des médias