« Elle a un nom » au Centre d'amitié autochtone de Trois-Rivières pour les femmes assassinées et disparues
Publié le 13 août 2018Le Centre d'amitié autochtone de Trois-Rivières invite la population mauricienne à une activité de broderie, lundi après-midi, en hommage aux femmes autochtones assassinées, disparues et oubliées. L'activité « elle a un nom » se déplace partout au Québec.
Le projet est une initiative de la Boîte rouge vif de Saguenay. Gabrielle Vachon-Laurent du Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières souligne être touchée par le projet. « C’est quelque chose qui m’a vraiment touchée et rebellée. Moi-même, je suis une femme et je me dis si je disparaissais, ma famille, qu’est-ce qu’ils vont penser, qu’est-ce qu’ils vont ressentir?Je pense à toutes ces femmes-là », souligne Mme Vachon-Laurent en entrevue au micro de Facteur matinal.
Elle souligne qu'il est important de se rappeler de ces femmes et de la douleur avec laquelle vivent toujours leurs proches.
Les broderies seront assemblées en une courtepointe qui sera remise à la commission d'enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.