Depuis une dizaine d'années la communauté artistique de Toronto souhaitait la création d'une biennale d'art dans la ville.
C’est chose faite cette année, Toronto trouve maintenant sa place parmi les centaines de villes qui abritent des biennales d'art autour du monde et aspire à devenir une destination internationale pour les artistes et les amateurs d'art.
Cette première biennale a pris le bord de l'eau, et l'impossibilité de vraiment le définir, comme thème principal sous le titre The Shoreline Dilemma - Le paradoxe du rivage.
« Le paradoxe du rivage est une référence à un terme scientifique. Mathématiquement, on ne peut pas mesurer le bord de l’eau, parce que ça change tout le temps. C’est une métaphore intéressante pour encadrer les idées de la Biennale qui est très liée au lac Ontario »
Entre les deux lieux-phares de la Biennale, le bâtiment situé au 259 Lakeshore Est à Toronto et l’immeuble Small arms Inspection à Mississauga, 23 lieux publics, situés pour la plupart le long du rivage du lac Ontario accueillent le public.
Au programme de cette première biennale, des expositions d’arts visuels accessibles et transformatrices, des installations, des conférences, des possibilités d’apprentissage et des événements dans des lieux inattendus et nouveaux.
« L’art contemporain, c’est une réflexion sur ce qui se passe à l’extérieur. On n’a pas besoin forcément besoin d’être armé de connaissances et d’études pour comprendre l'art contemporain parce que, vraiment, ça reflète la vie »
Pour rendre l’art contemporain accessible à tous, l’entrée dans les salles et les installations extérieures est gratuite et ouverte au public. La Biennale de Toronto dure jusqu'au 1er décembre.