« Non seulement c'est très polluant, mais c'est polluant dans une zone de l'atmosphère qui est très haute en altitude », explique l'astrophysicien Robert Lamontagne en parlant des impacts environnementaux encore inconnus d'un tourisme de masse dans l'espace. Il rappelle que le Traité de l'espace de 1967 ne couvre pas le tourisme, une avancée qui ne pouvait être imaginée à l'époque.
Selon Robert Lamontagne, il y aurait toutefois un point positif relatif au tourisme spatial : il a permis d’abaisser considérablement les coûts d’accès à l’espace, car il en coûte aujourd’hui 10 fois moins cher qu’il y a quelques années pour effectuer un voyage dans l’espace.
« Traditionnellement, dans les agences spatiales nationales comme la NASA, les coûts pour accéder à l’espace étaient élevés. Pour les navettes spatiales [...], jusqu’au début de la dernière décennie, un vol, c’était 500 millions de dollars. »