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« Je suis débordée, donc j’existe? »

Du côté de chez Catherine.
Audio fil du dimanche 15 septembre 2019

« Je suis débordée, donc j’existe? »

Tous débordés : Discussion avec Nicolas Chevrier et Manal Drissi

Une femme d'affaires occupée colle de nombreux papillons adhésifs sur les murs de son bureau.
Une femme d'affaires occupée colle de nombreux papillons adhésifs sur les murs de son bureau. PHOTO : getty images/istockphoto / diego_cervo
Du côté de chez Catherine.
Du côté de chez CatherinePublié le 15 septembre 2019

S'il y a une question qui illustre bien notre époque, c'est bien celle-là. Des téléséries jusqu'aux recettes de semaine, dont les titres puisent dans un lexique de crise, il semble désormais normal de vivre au rythme du 911. Pire : affirmer qu'on est débordé constitue la preuve de notre succès. Pour discuter de ce phénomène de société, Catherine Perrin reçoit la chroniqueuse Manal Drissi et le psychologue Nicolas Chevrier, spécialisé dans le monde du travail.

Parmi les nombreux facteurs à l’origine de la culture de performance, qui s’applique autant à la carrière qu’au couple, sans oublier la santé ou le sport, Nicolas Chevrier évoque le FoMO (fear of missing out, ou la peur de rater quelque chose). En ayant peut de manquer des événements – par exemple une soirée-bénéfice, qui ferait progresser la personne qu’on est –, on s’impose le poids d’être partout, tout le temps.

« La composante importante ici, c’est le contrôle sur son temps », ajoute-t-il, et pour y arriver, il faut apprendre à faire des choix.

Une piste de solution : cultiver sa présence dans toutes les situations qui se présentent à soi; se détacher et se recharger pour mieux s’ancrer.

L’invitée de la semaine, la comédienne Alice Pascual, nous donne un conseil qu’on lui a déjà donné pour gérer son angoisse de citadine : apprendre à « trouver sa Côte-Nord intérieure ».