En Europe, il y aurait annuellement 10 000 morts prématurées en lien avec le bruit, selon ce que nous révèle Ariane Cipriani dans cette chronique. Pour en apprendre davantage sur l'effet des bruits incessants de la ville sur notre santé physique et mentale, elle s'est entretenue avec Romain Dumoulin, consultant au sein de Soft dB, entreprise spécialisée en acoustique et en son.
« Pour l’être humain, un bruit prolongé peut être nocif dès 85 décibels. Pourtant, des bruits de plus de 85 décibels, on en entend tous les jours dans les villes : les tondeuses, les chantiers de construction, qui peuvent dépasser 110 décibels, les motos Yamaha et Harley Davidson, qui font 99 décibels... »
Ariane Cipriani rappelle que les gens qui ont l’occasion de sortir de la ville pour passer du temps au calme, près de la nature, le font dès qu’ils le peuvent. Elle se demande aussi si le silence est « en train de se privatiser », puisque ce n’est pas tout le monde qui a la situation financière permettant de profiter de la quiétude d'un chalet en pleine campagne.