« L'art n'existe pas seulement pour l'artiste. » René Derouin rappelle à Catherine Perrin le devoir et la responsabilité qu'il a envers son public. À 86 ans, l'artiste visuel à la renommée internationale non seulement parle à l'animatrice de son rapport à l'art narratif, de ses premières expériences de travail à Radio-Canada, de sa passion pour le fleuve Saint-Laurent (et l'influence considérable de ce dernier dans son travail) ainsi que de son amour pour le Mexique et le Japon, mais aussi, il explique pourquoi il se définit comme un continentaliste.
« J’appartiens à l’Amérique. Je me sens aussi bien en Amérique latine qu’aux États-Unis, qu’au Canada, qu’au Québec... Je suis Québécois de culture, mais mon espace continental, je l’habite [complètement]. »
René Derouin a inauguré il y a trois semaines Flore boréale, une murale qu'on trouve à l’aéroport de Rouyn-Noranda.
