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Début du contenu

Oscar Peterson, au piano, Ed Thigpen, à la batterie et Ray Brown, à la contrebasse, souriant tout en interprétant une pièce dans un studio de télévision.
Le trio Oscar Peterson dans un moment de complicité musicale, le 11 juillet 1959. PHOTO : Radio-Canada / André Le Coz
Publié le 26 juin 2022

Profitant de la frénésie entourant le Festival international de jazz de Montréal de cette année, qui se déroulera en présentiel le 30 juin prochain, Stanley Péan convie les auditeurs et auditrices à un voyage dans le temps. Le chroniqueur et auteur se base sur l'essai Swinging in Paradise, du journaliste John Gilmore, pour plonger dans l'ère dorée du jazz, l'époque où de nombreux artistes d'origine afro-américaine fuyaient la prohibition vers la métropole du Québec, considérée alors comme « la petite Paris de l'Amérique du Nord ».

« Swinging in Paradise est un travail de moine, [John Gilmore] a consacré sept ans de travail à cet ouvrage. »

— Une citation de  Stanley Péan

À lire : Swinging in Paradise (Une histoire du jazz à Montréal), John Gilmore, Lux, 2016 (en français)

Pendant près d’un demi-siècle (1920-1970), Montréal a été un centre névralgique du jazz en Amérique du Nord. Le légendaire nightlife de la ville et l’abondance de travail qu’il offrait attiraient des musiciens et musiciennes de tout le continent.

Dans ce livre, John Gilmore décrit l’effervescence culturelle de cette époque. Il nous transporte à Montréal, après la tombée de la nuit, dans les lieux mythiques aujourd’hui presque tous disparus, où ont vécu et joué les Myron Sutton, Johnny Holmes, Oscar Peterson, Louis Metcalf, Steep Wade, Maury Kaye et René Thomas.

Dans cette contribution fondamentale à l’histoire du jazz, on découvre que les personnes noires américaines venues s’établir à Montréal au début du XXe siècle ont largement contribué à la culture populaire nord-américaine.