« Voyager, c'est agréable. Ça nous sort de notre zone de confort, et on est confrontés à la nouveauté. » La neuropsychologue Isabelle Rouleau affirme que même si les vacances sont courtes, tellement de choses nouvelles se passent dans ce contexte que la temporalité sera ressentie de manière différente après le retour de vacances, comme une « distorsion subjective du temps ». Cela crée des effets bénéfiques sur le cerveau qui se feront ressentir à long terme, selon elle.
« [Les voyages] créent de nouvelles connexions cognitives qui aident à combattre les maladies dues au vieillissement. »
La spécialiste de la mémoire prend l’exemple de la pandémie, qui a eu de nombreux effets sur la mémoire, dont certains ne sont pas encore connus, notamment chez les jeunes.
« Il y a des études sur les enfants qui finissaient le primaire pour le secondaire et il semble que les acquis ne sont pas du tout les mêmes [par rapport à avant la pandémie]. »
Isabelle Rouleau fait aussi ce lien important entre le corps et l’esprit. Le mouvement, par exemple, est important pour le cerveau, et le contact humain ou encore les échanges entre personnes sont primordiaux dans le développement des idées et la création de nouveaux souvenirs.