« L'euthanasie, c'est un peu l'avortement de l'autre bout de la vie. » C'est le genre d'aphorisme qu'on peut lire depuis 37 ans dans la célèbre série de bandes dessinées du Chat, de Philippe Geluck, un personnage qu'il a créé le soir du décès d'Hergé, en 1983. Le dessinateur belge vient de faire paraître son vingt-troisième album, Le Chat est parmi nous.
Philippe Geluck admet qu’il a toujours eu un côté rebelle dans son œuvre. Bien qu’il ne s’empêche pas de critiquer toutes les religions, il y a une limite qu’il s’interdit de franchir.
« Il y a une chose que je me refuse de faire, c’est de représenter le prophète des musulmans. Quand je vois ce qui est arrivé à mes amis et confrères, je me dis : ce n’est pas la peine. »
Des statues géantes en bronze du Chat devaient être exposées en avril dernier sur les Champs-Élysées, à Paris, mais le tout a été annulé en raison de la pandémie. Le projet est reporté en avril 2021.