Marie-Ève Lamarre, de l'Institut des sciences de la mer de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), revient d'un séjour de 15 jours sur le fleuve Saint-Laurent. Elle soupçonne que des bactéries spécialement adaptées pour digérer le méthane pourraient être cachées dans une colonne de gaz qui s'échappe d'un cratère marin.
L’an dernier, la première mission Odyssée Saint-Laurent avait permis de prendre une image sonar à haute résolution d’un cratère sous-marin. Cette année, les scientifiques à bord du brise-glace Amundsen espèrent récolter des échantillons d’eau au centre de la colonne de gaz du cratère.