La colère chinoise envers le Canada force le gouvernement Trudeau à évaluer ses options en matière de sortie de crise; des options fort limitées, car le Canada n'a ni le poids économique ni le poids diplomatique de son vis-à-vis. Quelles sont les marges de manœuvre du gouvernement canadien face à une puissance qui a décidé de lui faire la leçon?
Analyse de Ferry de Kerckhove, ancien ambassadeur canadien en Égypte et en Indonésie et professeur à l'École supérieure d'affaires publiques et internationales à l'Université d'Ottawa, et de Stéphane Roussel, professeur titulaire à l'École nationale d'administration publique et ancien titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politiques étrangère et de défense canadiennes.