Mardi dernier, à l'occasion d'une rencontre avec les journalistes de l'Association de la presse présidentielle, le président français Emmanuel Macron affirmait que la France frapperait la Syrie si elle détenait la preuve que le régime de Bachar Al-Assad avait utilisé des armes chimiques contre des civils. Une déclaration déterminée, mais qui comporte une part de risque, comme l'avait expérimenté avant lui le président américain Barack Obama.
Michel Désautels analyse les raisons de cette déclaration et ses éventuelles conséquences sur le terrain avec Myriam Benraad, politologue et professeure de sciences politiques à l'Université Leiden, aux Pays-Bas.