C'est dans l'incertitude que se déroulera l'élection présidentielle du 12 décembre prochain en Algérie. Opposées à ce scrutin qu'elles jugent de façade et à contre-courant de la volonté populaire, les personnes qui manifestent continuent de marteler leur message dans la rue. Depuis février, le mouvement de contestation est loin d'avoir faibli : on réclame sans détour un changement du système politique contrôlé par l'armée.
Pour parler de ce qui attend la population algérienne à l'issue de ces élections, Michel Désautels s'entretient avec Lahouari Addi, professeur émérite en sociologie à Sciences Po Lyon et Visiting Scholar à l'Université de Georgetown.