En Algérie, les gens sont descendus en grand nombre dans les rues vendredi dernier, jour anniversaire du soulèvement en 1954 contre l'occupation française, afin de marquer leur colère contre le gouvernement de transition et l'homme fort du pays, le général Ahmed Gaïd Salah, qui entendent organiser à marche forcée l'élection présidentielle le 12 décembre prochain.
Les manifestants et manifestantes, dans les rues pour un 37e vendredi consécutif, souhaitent la fin du « système » à la tête du pays depuis 1962. Michel Désautels s’entretient avec l’essayiste, ancienne avocate à Alger et ancienne directrice des droits des femmes à l'UNESCO Wassyla Tamzali, de passage ces jours-ci à Montréal.