La première ministre du Royaume-Uni Theresa May a, comme promis, démissionné vendredi de son poste. La course à sa succession est donc maintenant ouverte. Le candidat favori est son ancien ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson. Fantasque et reconnu pour son inconstance, le prétendant a décidé de camper sur les positions europhobes de son rival du Parti du Brexit, Nigel Farage, qui menace de faire obstacle au Parti conservateur aux prochaines élections.
L'analyse de Philippe Marlière, professeur de politique française et européenne au Collège universitaire de Londres.