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Rapport final de l'ENFFADA : un exercice salutaire?

Michèle Audette, répondant aux questions des journalistes.
La commissaire Michèle Audette a défendu avec véhémence l'utilisation du terme « génocide » dans le rapport.PHOTO : Radio-Canada
Publié le 9 juin 2019

Le rapport de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA), tant attendu au sein des communautés autochtones du pays, a suscité de très nombreuses réactions à travers le pays. Le point de cristallisation des passions a été l'emploi du terme « génocide », choisi à dessein par les commissaires et repris par le premier ministre Trudeau, pour qualifier la tragédie qu'ont constituée toutes ces disparitions à répétition survenues dans le plus grand désintérêt.

Il s'agit d'un exercice nécessaire, selon ce que nous dit Viviane Michel, présidente de l'association Femmes autochtones du Québec. C'est un rapport certes salutaire, mais qui néanmoins contient des failles, selon Mylène Jaccoud, professeure à l'École de criminologie de l'Université de Montréal.

Les racines de la violence, une série de Désautels le dimanche, diffusée en 2015, sur Soundcloud