Après deux ans de retard, un report d'une semaine du scrutin général et l'annonce de reports de plusieurs mois dans certaines régions, des élections ont bel et bien lieu ce dimanche en République démocratique du Congo. Joseph Kabila, qui a tout fait pour repousser l'échéance de sa sortie du pouvoir prévue par la Constitution, quittera la présidence du pays, mais non sans avoir tout fait pour préparer l'entrée en scène de son dauphin, Emmanuel Ramazani Shadary.
Comme nous l’explique Stephanie Wolters de l’Institut d’études de sécurité à Pretoria, en Afrique du Sud, peu importe l’issue du scrutin, l’élection ne permettra probablement pas d’assurer à long terme la paix et la sécurité en République démocratique du Congo.