Des gaz à effet de serre qui ne cessent de s'accumuler dans l'atmosphère, des températures qui grimpent, des événements météorologiques extrêmes à répétition : la santé de la planète se dégrade rapidement. Nous sommes sur le point de franchir le seuil d'un changement irréversible, selon les experts, une situation d'urgence qui requiert des mesures énergiques. Le mois dernier, le ministre français de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot claquait la porte du gouvernement en dénonçant le manque d'envergure des mesures prises pour s'attaquer radicalement aux changements climatiques. Ce geste d'éclat a été suivi de plusieurs appels, tant en France qu'au Québec, d'intellectuels et d'experts désireux de pousser les gouvernements et les citoyens à changer radicalement de modèle.
À Montréal, cette semaine, l'Institut de l'énergie Trottier de Polytechnique Montréal, la Chaire de gestion du secteur de l'énergie et la Direction du développement durable de HEC Montréal organisaient un débat entre les quatre principaux partis qui souhaitent former le prochain gouvernement au Québec. Étienne Leblanc a assisté à la rencontre où étaient présents les représentants de trois des quatre partis invités.