La MRC de Témiscamingue n'arrive pas à faire respecter son règlement sur le tri des matières résiduelles.
Malgré trois affichages de poste, la MRC n'a pas trouvé d'employés pour surveiller les bacs des citoyens et émettre des constats d'infraction, comme le prévoit le règlement.
Selon la préfète Claire Bolduc, certains citoyens récalcitrants continuent de mal trier les matières, par exemple en mettant des sacs de plastique ou des cannettes dans les matières compostables, ce qui nuit à la qualité du compost et entraîne des coûts considérables. Elle se demande toutefois si la répression est la bonne solution.
On se questionne sur l'efficacité d'un tel règlement, mentionne Mme Bolduc. Pour les gens très récalcitrants, on s'aperçoit que si on insiste, ils arrêtent de déposer les bacs à la porte ou ils arrêtent de transporter les matières résiduelles là où elles devraient être. Ils vont déposer ça dans la nature.
La MRC de Témiscamingue envisage d'instituer d'autres mesures, par exemple une taxe inversée.
Actuellement, la taxe pour l'hygiène du milieu, elle est relativement sobre, on parle de 80 à 100 $ par résidence, indique Claire Bolduc. Si on fait une taxe inversée, on met une taxe très importante : les personnes qui agissent correctement reçoivent un remboursement de cette taxe et les personnes qui ne le font pas ont payé une somme très élevée pour nous permettre d'augmenter le travail qu'on fait.