•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Début du contenu

Les intervenants seront plus nombreux en période estivale à Val-d’Or

L'église Saint-Sauveur apparaît au bout de la 3e avenue à Val-d'Or.
Le centre-ville de Val-d'Or.PHOTO : Radio-Canada / Mélanie Picard
Publié le 15 mai 2023

La directrice des programmes en santé mentale et dépendance au Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) souligne que l'énergie pour trouver des solutions et améliorer la sécurité à Val-d'Or s'est intensifiée au cours des derniers mois.

Krystina Sawyer précise que les intervenants seront aussi plus nombreux en période estivale à Val-d’Or pour une deuxième année consécutive.

La stratégie est notamment élaborée en collaboration avec la Sûreté du Québec, la Ville, La Piaule et le Centre d’amitié autochtone.

En ce qui concerne l’itinérance, la directrice des programmes santé mentale et dépendance affirme qu’il n’y a pas d’augmentation.

C’est la même clientèle que l’on connaît déjà. On le sait qu’à Val-d’Or par contre, il y a différents types d’itinérance. Il va y avoir l’itinérance de passage aussi qui va s’ajouter au fil du temps parce qu’on se déplace vers Montréal ou pour aller ailleurs, précise-t-elle.

Les policiers accompagnés d'intervenants

Le Poste de police communautaire mixte autochtone de Val-d'Or.

Le Poste de police communautaire mixte autochtone de Val-d'Or.

Radio-Canada / Mélanie Picard

Krystina Sawyer rappelle que trois éducateurs et un travailleur social accompagnent les policiers du poste communautaire mixte lors d’interventions depuis quelques années.

En période estivale, j’ai plus d’intervenants qui vont aller dans la rue. Par exemple, le projet Petapan qui est un motorisé qu’on a mis en place l’année passée. [...] Pour aller se rendre à la clientèle et leur offrir les services dont ils ont besoin directement dans la rue. Les partenaires peuvent aller dans la rue également, décrit la directrice des programmes santé mentale et dépendance au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue.

Des actions de répression et de prévention

Peut-être que ça prend un petit peu plus de répression et non de prévention, a affirmé le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, sur nos ondes.

Celui qui s'est rendu à la manifestation contre la violence à Val-d’Or vendredi note aussi une augmentation de la violence.

Pierre Dufour échange avec deux hommes sous le regard d'une dame.

Le député provincial d'Abitibi-Est, Pierre Dufour, a discuté avec quelques citoyens lors de son passage sur les lieux.

Radio-Canada / Dominic Chamberland

« J’ai souvent vu des gens moi-même aller acheter un café au Tim Hortons et le donner à un itinérant. Je pense qu’on a toujours eu un respect au niveau de l’itinérance. Là, on est passé, on dirait à une deuxième étape. Dans ce groupe d’itinérants là, il y a peut-être un petit noyau plus malfaisant qui est passé à l’étape du vandalisme et de l’agression. »

— Une citation de  Pierre Dufour

Des citoyens ont prévu aussi se rendre à la séance du conseil municipal de ce lundi soir à Val-d’Or pour parler des enjeux liés à la sécurité.

Recommandé pour vous

Consultez notre Politique de confidentialité. (Nouvelle fenêtre)
Ces contenus pourraient vous intéresser