Une enseignante à l'école La Grande Ourse de Rouyn-Noranda se préoccupe de la hausse des cas rapportés de violence physique et verbale dans les écoles du Québec.
L’an dernier, les gestes violents rapportés ont doublé dans des centres de services scolaires de la province.
Mélanie Bolduc souligne qu’il s’agit d’un enjeu de société.
On a des réactions face à des frustrations. Des enfants qui jouent à un jeu et qui perdent, ils vont réagir. Ils vont pousser. Ils vont utiliser des paroles blessantes, énumère-t-elle. Les paroles blessantes, je trouve qu’on en entend beaucoup dans les dernières années.
L’enseignante au primaire indique aussi que certains enfants sont moins tolérants lorsqu’ils doivent côtoyer un autre jeune qu’ils trouvent différent d’eux.
« Comme parents, on a l’impression de bien les élever, ces enfants-là, d’être polis et tout, puis ça ne se traduit pas nécessairement dans les cours d’école. On voit des comportements que les parents ne voient pas à la maison. »
Elle ajoute que certains enfants auraient plus de difficultés à identifier et gérer leurs émotions.
À part continuer de travailler les valeurs fondamentales à la maison, de politesse, de respect d’autrui, je pense qu’à la maison c’est surtout peut-être de commencer en bas âge cette reconnaissance des émotions
, conseille Mélanie Bolduc.