Les jeunes joueurs de hockey des Citadelles de Rouyn-Noranda ont été sensibilisés à la notion de consentement et à la responsabilité des personnes en matière de gestes à caractère sexuel cette semaine.
Ils étaient 36 joueurs, âgés de 14 à 16 ans à assister à cette rencontre menée par l’avocate Andréanne Laberge et Annik Trépanier, adjointe administrative et responsable de la comptabilité au cabinet Daoust, Parayre, Avocats.
Une formation nécessaire pour l’entraîneur Garry Parke et qui a coupé le souffle de quelques joueurs lorsqu’il a notamment été question des conséquences de certains gestes.
On a des garçons, mais on a aussi des filles qui jouent pour nous. On trouve que c’est intéressant. C’est de voir la façon dont les joueurs vont être réceptifs à ça. Ce que je vois aussi là-dedans c’est qu’en 2022, il n’y a pas juste les victimes qui doivent dénoncer. On a tout un travail à faire en tant que société et nous c’est de dire aux jeunes ce qui est bien et pas bien là-dedans aussi
, a souligné l’entraîneur des Citadelles.
La réception d’une image intime, le transfert à d’autres personnes et le consentement ont été abordés pendant la formation. Tu t’exposes à de la distribution de pornographie juvénile
, rappelle Me Laberge.
L’activité était organisée pour une deuxième année consécutive.
Me Andréanne Laberge indique que l’initiative est venue de son adjointe, Annik Trépanier, dans une semaine où cinq dossiers d’agression sexuelle jeunesse ont été ouverts. Madame Trépanier, mère de quatre enfants et famille d’accueil pour des joueurs de hockey, a misé sur l’importance de la sensibilisation.
C’est important que les jeunes comprennent qu’ils peuvent être imputables pour les gestes qu’ils commettent. Il n’y a pas de moment pour la divulgation. Il n’y a plus de prescription qu’on appelle. On peut être poursuivi 20 ans plus tard pour des gestes qu’on a commis. Les gestes restent
, affirme Me Laberge.